(Un jour il faudra que je fasse un recueil de toutes les femmes que j'ai aimées, que j'aime et que j'aimerai, réelles ou imaginaires, telle Karin Bergö, et tant d'autres : Louise Labé, Camille Claudel, Clara Schumann, Ophélie, Anne Doat... )

À Karin Bergö

Douce et tendre Karin Bergö
Je suis venu trop tard en ce monde
et Carl Larsson t’a emportée
Mais ta beauté m’éblouit toujours
Tes yeux si clairs sont ma lumière
Ta peau si douce caresse mes rêves
Ta bouche est une tentation
Ton regard d’ange me fait frémir
Je n’ose t’avouer mon amour
Un jour peut-être nous rencontrerons-nous.



Un poème gai de jeunesse jouant aux allitérations...
 

Une chanson,
Et larirette,
Et mon coeur monte en ballon.
Une chanson
Et trois fleurettes
Poussant au creux d’un vallon.
Un polisson,
Une fillette:
Jeunes amours d’enfants blonds.
Une chanson,
Et les guinguettes
Illuminent de leur plafond.
Une chanson
Pour midinette,
Du vin blanc et des flonflons,
Une chanson
Et larirette,
Un air frais d’accordéon,
Une chanson
Et c’est la fête.
Grosse caisse et romplonplon.
Un grand frisson
De clarinette,
Deux ou trois coups de talon;
Le bal bat son
Plein. Volent robes et nylons.
Une chanson
Et trois fleurettes.
Une fillette,
Là-bas, au creux d’un vallon.
Une fillette,
Belle enfant blond,
Ma midinette!
Fraîches amours et flonflons.
Une fillette
Vêtue de fête,
De ciel, de robes, et nylons,
Et de flonflons
De guinguette,
Et mon coeur monte en ballon
Aux étoiles du plafond.
Amours, délices, et orgues,
Et orgues...

Grosse caisse et romplonplon.


... et un triste court poème.

Il en va des hommes comme des chiens
Qui, traversant les routes
Sans trop savoir pourquoi
Parfois rencontrent la mort
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